Les courbes à souder sont des composants fondamentaux à l’intérieur des installations hydriques car elles permettent la connexion entre des tuyauteries sur différents niveaux et dans différentes directions permettant au flux de ne pas être interrompu mais au contraire d’être dirigé vers l’usager souhaité.
Les caractéristiques dimensionnelles et constructives de ces composants ne sont pas complexes et l’aspect à tenir davantage en considération est la méthode de soudure et les paramètres relatifs. En effet, le choix de vitesse ou de température non adéquate, outre les méthodologies difficiles à appliquer, peut conduire à des connexions peu résistantes qui dans le temps peuvent arriver à des ruptures, fuites ou dommages pouvant compromettre l’étanchéité structurelle de l’installation et de l’édifice dans lesquels elles sont placées.
Qu’arrive-t-il au matériau lors du soudage?
La soudure est un procédé qui demande le développement d’une quantité de chaleur suffisante et localisée sur la zone d’union entre deux composants différents. Même si les méthodologies que nous verrons successivement présentent diverses caractéristiques, on peut généralement distinguer trois zones différentes:
- la zone de fusion: c’est là où est effectuée la véritable soudure entre les deux matériaux avec la fusion totale des matières et parfois avec également l’ajout du matériau d’apport qui va modifier les caractéristiques chimiques et résistantes.
- la zone thermiquement altérée: c’est la zone qui ne subit pas le procédé de fusion mais dans laquelle se développe des températures telles à modifier la microstructure de l’acier.
- matériau de base: se trouve à une distance suffisante du chanfrein et a les caractéristiques du matériau de départ, à moins d’un delta de différence tolérable.
Les types de soudure les plus répandus
Qu’il s’agisse de courbe à souder ou d’autres composants devant rencontrer un procédé de soudure, il existe de nombreuses variantes de procédés, chacune avec ses défauts et qualités. Ci-dessous sont énoncés les principaux:
- soudage oxyacétylénique: la soudure est effectuée sans l’énergie électrique et utilise la réaction qui se développe entre l’acétylène et l’oxygène provoquant de la chaleur;
- soudage à l’électrode enrobée: la chaleur s’obtient par la création d’un arc électrique qui est généré entre l’acier et l’électrode métallique. C’est le type de soudure le plus répandu dans le monde.
- soudage à l’arc submergé: dans ce cas également la chaleur est générée par un arc électrique mais la principale différence est que le bain de fusion et l’arc ne sont pas visibles étant couverts par le flux.
- soudage TIG: c’est un soudage à arc électrique dans une atmosphère inerte générée par un gaz sortant du pistolet de soudage lui-même.
- soudage MIG: à la différence de la soudure TIG, l’électrode est constituée d’un fil fusible agissant en matière d’apport.
- soudage laser: c’est un type de soudage dans lequel la chaleur est développée en utilisant un laser. C’est une typologie très précise dans laquelle le cordon de soudage est très localisé.
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Nos raccords à souder par emboîtement ANSI B16.11
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Nos raccords à souder ASME B16.9
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Nos raccords à souder EN 10253
